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Ford Ranger


Peu de gens le savent : le Ford Ranger est le modèle le plus vendu de l’entreprise, fabriqué sur les six continents pour un nombre remarquable de 180 pays.

Il connaît un succès particulier en Europe. Les ventes annuelles atteignent le chiffre record de 60 000 unités, soit un tiers des ventes au Royaume-Uni. Et Ford espère continuer sur cette lancée en lançant un Ranger entièrement renouvelé.

Pour l’instant, le Ranger reste alimenté par un moteur à combustion interne, mais il y aura « une version avec une prise » dans cette génération. Il s’agira probablement d’un hybride rechargeable à moteur à essence.

Au Royaume-Uni, sept versions sont proposées, de la XL à deux portes à €26 000 à la Ranger Raptor V6 à quatre portes à €58 000, avec différentes combinaisons de ce que Ford considère comme les quatre capacités clés de la Ranger : une bête de somme, un véhicule de loisirs, un tout-terrain et un transport sur route relativement raffiné.

Les modèles haut de gamme offrent tous la possibilité de rouler en 4×4. Le nouveau Ranger utilise le même châssis robuste en échelle d’acier (bien qu’amélioré) que le modèle précédent, et ses dimensions sont donc très similaires, à l’exception des chenilles, plus larges de 50 mm. En revanche, les panneaux extérieurs et l’habitacle ont été modifiés.

Le design de l’habitacle s’inspire largement des dernières voitures Ford, avec un grand écran tactile dominant le centre et un écran configurable plus petit situé juste devant le conducteur. Le design des sièges et les garnitures de l’habitacle sont d’une grande durabilité, mais restent nettement plus luxueux que ce à quoi s’attendent les personnes qui découvrent ce type de machine.

Le Wildtrak 2.0 litres diesel à 40 000 € (testé ici) a été le Ranger le plus vendu au Royaume-Uni pendant des années, représentant parfois jusqu’à 60 % des ventes. Désormais, Ford offrira plus de choix aux acheteurs. Un V6 diesel biturbo de 3,0 litres attend dans les coulisses – bien qu’il semble que les propriétaires de Wildtrak ne soient pas pressés de voir le lancement d’un EV.

Sur la route, le Wildtrak reste le véhicule que ses fidèles de longue date attendent. Son puissant moteur diesel de 202 ch, plus doux mais toujours assez bruyant pour être facilement identifiable comme un quatre cylindres, offre des performances décentes, et la boîte automatique dispose d’un nombre de rapports plus que suffisant – 10 – pour assurer à la fois des démarrages vifs à l’arrêt et des trajets de croisière à grandes enjambées.

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Il est plus silencieux que le Ford Ranger sortant (2015-2022), et il y a remarquablement peu de bruit de vent, même à grande vitesse. Avec une longueur totale de 5360 mm, il ne s’adapte pas très bien aux parkings, mais les propriétaires chevronnés semblent réussir à le faire fonctionner. La carrosserie de 2028 mm de large s’adapte mieux aux rues étroites qu’on ne pourrait le penser, d’autant plus que la position de conduite surélevée (on regarde vers le bas sur les Range Rover) offre une excellente vue et que les flancs de la carrosserie sont relativement rectilignes.

Même l’imposante surface frontale ne semble pas nuire à la consommation de carburant : notre bref essai sur un parcours énergique dans le Warwickshire nous a permis d’obtenir une consommation de 28 mpg, et Ford prévoit une consommation de 32 à 35 mpg en utilisation normale.

Le plus impressionnant, c’est le sentiment permanent de facilité. Elle est simple à conduire, la direction bien dosée et relativement rapide la rend facile à placer sur la route et même l’adhérence en virage est très décente. Le roulis de la carrosserie est bien maîtrisé, même lorsque vous la lancez énergiquement dans les virages. Et bien que la sophistication de sa suspension n’approche pas celle du Raptor, la conduite est silencieuse et plate, et il avale les nids-de-poule d’une manière qui rend sa force corporelle évidente.

Le Ranger sera toujours un goût acquis, mais c’est une machine étonnamment capable et polyvalente, améliorée par cette série d’améliorations judicieuses. L’ère de l’électrification approche peut-être à grands pas, mais il est difficile d’imaginer que cet amalgame unique de valeurs véhiculaires traditionnelles perde de son attrait de sitôt.