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Subaru Outback 2.5i Lineartronic Limited 2021 : essai routier



Qu’est-ce que c’est ?

Est-ce la voiture qui sauvera Subaru au Royaume-Uni ? Après une performance désastreuse en 2020 où ses ventes ont plongé de 68%, la firme japonaise compte clairement sur la sixième génération de l’Outback pour stabiliser ses opérations et lui donner un nouvel élan ici.

Avec l’adoption de la toute nouvelle plateforme globale de Subaru (utilisée par le SUV Forester, ce qui la rend légèrement plus longue et plus large), le changement de chaque panneau extérieur et un intérieur redessiné avec des fonctions numériques plus contemporaines, Subaru est tranquillement confiant que le nouveau break surélevé lui donnera l’élan nécessaire pour au moins revenir sur un pied d’égalité.

Au cœur de la nouvelle Outback se trouve une version fortement remaniée du moteur boxer à essence de 2,5 litres à aspiration naturelle de son prédécesseur, développant 167 ch et 186 lb-pi. Il est associé à une boîte de vitesses CVT standard et, comme le veut la tradition, à un système à quatre roues motrices permanentes.

L’intérieur est plus spacieux qu’auparavant et a reçu une augmentation marginale de la capacité de chargement, tandis qu’un écran tactile d’infodivertissement de 11,6 pouces orienté vers le portrait est à la tête d’une longue liste de mises à jour technologiques. Il s’agit clairement d’une amélioration par rapport à l’ancienne Outback, notamment en termes de qualité des matériaux et de finition générale. Cependant, les instruments analogiques et les commutateurs semblent datés par rapport à ceux de certains crossovers rivaux.

Comment c’est ?

Notre parcours d’essai n’était pas vraiment exigeant, mais il a révélé que l’Outback est une alternative agréablement compétente à la multitude d’offres de type SUV qui envahissent le marché.

Le nouveau moteur boxer est certainement réactif et assez volontaire lorsqu’il est utilisé, bien qu’il n’ait pas la douceur et le raffinement des moteurs quatre cylindres en ligne plus conventionnels des firmes concurrentes.

La CVT est configurée pour imiter l’action d’une boîte automatique à convertisseur de couple conventionnelle, avec huit rapports artificiels, et est équipée de palettes de changement de vitesse montées sur le volant. Son action est douce, mais les propriétés inhérentes à son fonctionnement font que le moteur atteint des régimes inutilement élevés dans certaines conditions de conduite – et avec eux un bruit de moteur assez important à des vitesses de croisière typiques sur autoroute.

La position de conduite surélevée de l’Outback et la grande surface vitrée garantissent une excellente visibilité, bien que la hauteur de caisse élevée et la garde au sol généreuse contribuent à un certain nombre de vibrations et de bruits de vent lorsque vous roulez.

À d’autres égards, cependant, la voiture est bien conçue, avec un niveau étonnamment élevé de sophistication du châssis et un poids agréable à la direction, qui est également directe et précise.

Le système à quatre roues motrices de série et sa fonction intégrée de vectorisation du couple offrent une bonne adhérence et d’excellents niveaux de traction sur les routes plus exigeantes.

Le roulis de caisse s’installe rapidement à l’entrée des virages, mais il est ensuite parfaitement maîtrisé. L’Outback a clairement été beaucoup améliorée à cet égard, ce qui lui confère un plus grand attrait pour la conduite que jamais depuis qu’elle a rejoint la gamme Subaru en 1994.

Le meilleur aspect de l’Outback, cependant, est sa conduite améliorée. La suspension isole bien les bosses et les ornières, aussi bien à basse vitesse en ville qu’à plus grande vitesse sur la route.

Un autre point fort est la suppression du bruit de la route, qui est remarquablement faible par rapport aux normes de la catégorie.

Nous n’avons pas encore pris l’Outback sur la route, mais avec une garde au sol de 213 mm, des angles d’approche, de départ et de rampe améliorés et un X-Mode retravaillé (en fait un régulateur de vitesse tout-terrain), nous serions surpris si elle ne s’avérait pas être une proposition encore meilleure que son prédécesseur loin du bitume.

La capacité de remorquage, quant à elle, est estimée à 2000 kg avec une remorque freinée et 750 kg pour une remorque non freinée.

Dois-je en acheter un ?

Une nouvelle plate-forme a apporté une sophistication accrue du châssis, un charme de conduite et un raffinement à une familiale déjà pleine de caractère.

Si vous avez envisagé d’acheter une Outback, c’est le moment d’intervenir, car le nouveau modèle est une nette amélioration par rapport à l’ancien, notamment en termes de conduite et de raffinement.

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